Je poursuis le fil de mon histoire personnelle pour vous expliquer aujourd’hui comment j’en suis arrivée à la compréhension du karma, comment cela m’a aidée à passer de la souffrance à l’amour et a contribué à mon évolution en tant que karmathérapeute.
Je partage un petit bout très intime et douloureux de mon histoire. Mon histoire ne se limite pas à cela et il y a une infinité d’autres facettes à mon existence. Je l’ai guéri et transformé. Je vous le partage pour vous inviter à considérer que tout ce que vous vivez a un sens, celui de guérir votre âme et de grandir dans l’amour de vous-même et des autres.
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1. Des mots sur les maux
J’ai grandi dans un climat de tensions et de conflits sous une gouvernance totalitaire et autoritariste. Enfant, j’étais en alerte permanente et je traquais le moindre signe annonciateur d’un bombardement. Je naviguais plus ou moins habilement entre les hostilités et j’assistais aux réunions de conciliation qui duraient des heures et aboutissaient au repli des camps. S’ensuivait une période de latence avant la prochaine explosion. Et non, je n’ai pas vécu dans un pays en guerre mais dans un climat familial dysfonctionnel.
J’avais compris qu’un mot pouvait engendrer une guerre alors je ne parlais pas. J’étais devenue une reine du silence. Enfant unique, enfant trop sage, mes non-dits alors disaient tout, ils exprimaient l’enferment. Reine dans ma prison de silence au sein du trio familial, j’étais celle qui se tait mais regarde.
J’avais peur de l’agression et je ne pouvais pas exprimer librement qui j’étais. J’ai souffert d’eczéma. Il me semblait que je bataillais contre moi-même dans un corps à corps acharné, exutoire illusoire au travers duquel ma peau saignait sa torture intérieure, cercle vicieux qui m’enfermait à chaque fois davantage.
J’implosais mais je n’étais pas dupe de la relation d’abus entretenue et qui repose sur le fait de faire croire à l’autre qu’il est faible pour ainsi pouvoir le contrôler et ne pas faire face à son incapacité à établir des relations respectueuses. C’est bien plus tard que j’ai compris que toute intelligence égotique sans empathie conduit à la perversion.
J’ai longtemps ressenti une profonde colère et un sentiment d’injustice d’avoir vécu une enfance blessée dans un contexte pathologique insécure sans avoir d’autre choix que celui de m’adapter, comme les fleurs s’adaptent aux fissures des rochers sans pouvoir y pénétrer pour prendre racine.
2. De la souffrance à l’amour
A partir de mon réveil spirituel en 2012 (lire l’article Le réveil Spirituel), mes résistances ont commencé à lâcher. J’ai entrepris un profond travail de pardon et de réconciliation. J’ai accédé à la gratitude de ce que j’avais vécu. J’ai compris que l’amour est rectification, que j’avais vécu la vie que je devais vivre pour devenir celle que je devais être.
Avec l’ouverture de mes capacités extrasensorielles, j’ai aussi retrouvé la mémoire de mes vies antérieures.
De 2019 à 2021, j’ai entrepris un profond travail en karmathérapie. J’ai guéri mon karma et ma vie s’est définitivement transformée.
J’ai vécu plusieurs morts et renaissances, ces batailles de l’ego où j’ai cru défaillir et mourir à moi-même. Jusqu’au jour où j’ai ressenti vis-à-vis de mon histoire familiale que je n’avais plus besoin de conflits pour être dans l’amour. Mon âme était donc guérie. Lorsque l’âme est guérie, le mental n’a plus prise, il n’émet plus de résistance à ce qui est. Cela permet de renaître à une nouvelle version plus pure et remplie d’amour et d’accepter la souffrance de l’autre, sans plus se laisser prendre dedans.
3. Guérir son âme par la karmathérapie
J’ai bénéficié d’enseignements par transmission directe et intégré la karmathérapie dans mon approche thérapeutique.
Elle correspond au sens de mon incarnation, je suis une thérapeute de l’âme.
En tant que thérapeute énergéticienne, médium clair-audiente et clair-voyante, je libère le karma personnel et familial ainsi que les blocages psycho-émotionnels pour ramener le bien-être, l’harmonie, la sérénité et la joie de vivre.
Je considère cet accompagnement thérapeutique comme une démarche alchimique qui permet de transformer la souffrance en amour.
En faisant remonter à la conscience la cause première de la souffrance, en libérant énergétiquement la mémoire karmique et en reprogrammant la mémoire cellulaire, les schémas inconscients se dissipent, les croyances se transforment, l’âme retrouve son innocence et votre vie devient plus légère.
Ce travail thérapeutique modifie en profondeur le rapport à soi, aux autres et à la Vie. Il permet de prendre la responsabilité de sa vie et de comprendre que la notion de bien et le mal est toute relative, de transcender l’illusion de la souffrance, de sortir des conditionnements et des jugements, d’accéder à davantage de paix et d’émerveillement face à la Vie.
Pour comprendre la dimension de l’âme et la karmathérapie, je vous invite à lire ces articles sur mon Blog :
4. L’Art de l’Amour réel et total
Nous portons toutes et tous des blessures d’âme et des souffrances. C’est le corps en lien avec nos souffrances, qui se réveille lorsque nous sommes confronté.e.s à une situation qui ravive nos blessures.
Si nous vivions en permanence dans l’instant présent, l’énergie circulerait librement et aucune souffrance ne serait générée. Nous souffrons parce que nous vivons rarement dans l’instant présent mais que nous sommes gouverné.e.s par le mental, le passé et la mémoire de nos âmes.
Lorsque nous atteignons l’intimité totale avec la souffrance en nous-même, l’illusion de la peur disparait et notre corps souffrant devient pur amour.
C’est alors que nous pouvons offrir notre qualité de présence véritable pour accueillir l’autre pleinement, sans être en réaction ou en rejet de sa souffrance. C’est l’Art de l’Amour réel et total.
Lorsque je racontais mon histoire, on me disait que j’aurais pu devenir folle. Je ne suis pas devenue folle, je suis devenue thérapeute.
Peut-être que si je n’avais pas éprouvé cette souffrance, j’aurais été moins sensible à la souffrance des autres et moins animée par le désir profond de la soulager.
J’assume ma part de responsabilité dans la création de ma souffrance, en lien avec mon karma et les compréhensions que mon âme désirait vivre. C’est mon chemin de croix et je ne laisse plus mon ego revendiquer que sa souffrance est injuste.
Lorsque je suis confrontée à des schémas qui ravivent d’autres blessures, je plonge dans l’expérience, aussi loin que possible dans le ressenti de la souffrance, je m’abandonne au mystère de la Vie jusqu’à l’origine de ce qui a pu la créer, puis je lâche prise et je me laisse remonter allégée et unifiée à un amour plus grand.
Je vous ai partagé un peu mon histoire, non pas pour vous apitoyer mais pour vous inviter à ne pas attendre que l’autre s’excuse ou répare l’affront. Car la personne qui vous affronte souffre davantage que vous et vous voit à travers le filtre de sa propre douleur, vous privant de votre unicité et vous ombrageant avec ses blessures.
Alors vous-même, qui aspirez à vous libérer de la souffrance, ne renvoyez pas à cette personne votre propre souffrance, regardez-là avec un regard rempli de compassion. C’est ainsi que vous pourrez vous détendre au lieu de vous défendre et que vous mesurerez où vous en êtes dans votre capacité à véritablement aimer.
Votre rôle n’est pas de forcer quiconque sur ce chemin d’amour. Votre rôle est de vous libérer pour vous offrir totalement à la Vie. C’est ainsi que vous émettrez des vibrations d’amour avec grâce et humilité et que vous alimenterez La Lumière avec votre propre lumière.
C’est la Lumière Originelle de la Vie qui Eclaire le chemin de celles et ceux qui n’ont pas encore compris. LOVE is the answer. L’amour est la réponse.
Véronique
Très inspirant chère Véronique.
Il y a les mots mais plus encore l’énergie d’amour par derrière. ❤️
Patrick
Merci beaucoup Patrick pour ton message du coeur. Véronique
Un grand merci Véronique pour ce partage de vie intime, l’envie est encore plus forte à continuer sur ce chemin de guérison de l’âme …
Merci pour votre commentaire. Oui je vous encourage sur ce chemin de compréhension, guérison, libération. Véronique