L’art de la vigilance

Dans une démarche sage et consciente, nous apprenons à aimer notre vie, à prendre soin de notre corps, de nos pensées et de nos émotions, à nettoyer et harmoniser nos énergies, à être vigilants à ce qui nous traverse, à ressentir et à aligner notre volonté personnelle selon la Loi Universelle Sacrée de l’Un pour nous élever dans la Volonté de l’Esprit Divin Eternel.

1. La vigilance

Aletheia qui est traduit par Vérité, peut plus exactement se traduire par Eveil. Ainsi, à chaque instant nous devons rester éveillés pour connaitre la nature de ce qui se passe en nous : les désirs, les pensées, les influences,…

En travaillant ainsi consciemment et en nourrissant un idéal élevé, nous pouvons nous relier à l’intelligence supérieure qui nous donne l’inspiration pour œuvrer vertueusement dans le courant harmonieux de la vie ainsi que la capacité de triompher des difficultés.

2. Le véritable travail

Le monde a besoin de bâtisseurs de temples de l’Esprit, c’est-à-dire de personnes sorties des conditionnements, qui sont prêtes à modifier ce qui doit l’être pour s’adapter et accomplir ce pourquoi elles ont choisi de s’incarner ; des personnes respectueuses et capables de manifester l’amour dans un éternel moment présent basé sur la confiance, la paix intérieure et la joie de vivre.

Le véritable travail consiste à être humain, c’est-à-dire à incarner la Lumière afin de donner naissance à davantage de conscience sur cette Terre. Notre quête devrait être chaque jour d’avancer vers l’accomplissement de la Vérité de L’Amour Sagesse du Christ Sophia dans sa dimension Absolue, et ce dans chacun de nos actes.

L’humanité doit sortir du sacrifice. Cela signifie sortir du sacrifice qui arrive lorsque l’être s’oublie, se diminue, se détruit et se tue au profit des autres ; et aussi sortir de la domination de l’ego et du service à soi-même.

La véritable force vient lorsque nous ne nous laissons plus intercepter par les formes-pensées. Le véritable service est celui de servir la Mission Divine.

Le chemin est ardu. Il convient de distinguer les épreuves organiques que nous devons traverser pour libérer notre âme et évoluer en conscience, des épreuves artificiellement apposées à nous et qui créent des interférences en utilisant nos peurs afin de nous manipuler.

3. Les énergies actuelles

En ce moment, peut-être ressentez-vous une grande fatigue, un poids qui vous pèse ou vous gonfle, vous avez l’impression de vivre au ralenti,…  Il s’agit d’un changement d’énergie qui se produit et qui s’intègre dans le corps physique. C’est comme si la densité se modifie et que nous avions un fardeau énergétique, difficile à porter.

Cela peut s’accompagner d’une profonde lassitude, d’une sorte d’amnésie, comme une déprogrammation, une modification de nos fonctionnements. Cela peut se concrétiser par un besoin d’être seul et de se reposer, la nécessité de mettre fin à des relations, une envie de déménager,…

Ces changements parfois déstabilisants vont nous permettre de développer les conditions propices pour évoluer vers la prochaine étape de notre vie, et cette transformation va s’intégrer sur plusieurs mois jusqu’à ce que nous soyons stabilisés à un autre niveau de conscience.

4. Le processus de guérison

Le respect et la paix que nous implorons tant sont en nous. Nous ne devons pas les désirer, nous devons les incarner afin qu’ils se reflètent dans le monde. C’est l’âme de l’humanité qu’il est nécessaire de guérir. Pour cela, nous devons chacun guérir nos propres blessures et traumatismes passés, causés par d’autres ou par nous-mêmes, dans cette vie ou dans d’autres vies.

Dans ce cycle, des opportunités de transformation sont possibles et nous pouvons tous assumer la responsabilité de guérir, pour notre bien-être et pour celui des autres. C’est lorsque nous sommes libérés que nous sommes vraiment libres. Par ce travail, nous nous donnons naissance avec une conscience renouvelée qui modifie la perception que nous avons de nous-mêmes et nous nous ajustons davantage au Réel.

5. La joie

Nous ressentons de la joie lorsque nous vivons en cohérence avec nos aspirations profondes et le sens de notre vie, que nous contribuons au bien commun, que nous côtoyons la beauté et que nous créons.

Dans cette période chaotique, il peut ne pas être aisé de connecter à la joie. Cultiver la joie devient un entrainement bénéfique. Lorsque nous sommes capables de ressentir et de générer de la joie pure, c’est-à-dire sans conditions, nous sommes connectés à notre âme. Ainsi, nous nous relions aux principes originels et essentiels. Notre vibration s’élève et nos inspirations sont davantage bénéfiques et au service du plus grand bien.

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