Les récoltes de l’été

Nous approchons doucement de la saison de l’automne dont nous pouvons sentir les prémices. 

C’est le moment des dernières récoltes. Dans cet article, je vous partage les récoltes de l’été.

1. Prendre soin de son espace et entrer dans le Temple

J’ai profité de la période estivale pour réaliser un ménage de fond en comble, c’est-à-dire que j’ai vidé, nettoyé et rangé chacun de mes placards et étagères dans tout mon appartement et j’ai aussi fait un grand tri dans ma cave. J’aime prendre soin de mon lieu de vie comme d’un espace sacré et je le fais avec dévotion et gratitude.

Cela m’a donné envie de partager un article sur les bienfaits de ranger chez soi et en soi, que j’avais écrit il y a quelques années mais que je n’avais pas publié : Mettre de l’ordre chez soi et en soi.

Ranger chez soi et en soi a une double symbolique. Nous ne pouvons pas entrer dans le Temple divin si nous n’avons pas fait le ménage nécessaire, c’est-à-dire si nous sommes encombrés par des pensées et des émotions et que nos sentiments sont en désordre.

2. Libérer les peurs et sortir du labyrinthe

Quelques jours après la fin de mon grand ménage, je suis tombée sur un article qui disait que « l’accumulation de choses à la maison et le désordre sont liés à différents types de peurs. » Je n’avais plus rien de superflu ni de désordonné chez moi mais j’avais encore des peurs en moi. Après mon grand ménage, j’ai été confrontée à une situation en lien avec une peur profonde. J’ai vécu la situation, j’ai retrouvé la mémoire de son origine et je m’en suis libérée. Je sentais que je n’avais plus besoin de vivre les expériences associées à cette peur.

Lorsque nous vivons dans un labyrinthe, nous cherchons à sortir du labyrinthe. Nous nous heurtons à des insatisfactions, des impasses, nous pouvons nous sentir prisonniers d’un mode de fonctionnement… La clé de la libération réside dans la disparition-même du labyrinthe. Lorsque le système s’effondre sur lui-même, le labyrinthe s’efface. Nous vivons des situations souffrantes tant que nous en avons peur. Lorsque la peur n’a plus d’effet, le mirage de la souffrance disparaît.

3. Elargir son coeur

Il s’écoule depuis l’aube des temps la vibration d’une énergie d’amour. De sa pureté originelle émane la beauté et l’harmonie, la bonté et la prospérité. L’esprit agité a troublé la limpidité de son Essence et pour retrouver le bon sens de la vie, nous sommes amenés à nous ajuster à la vérité de notre cœur.

Lorsque nous souffrons, nous avons tendance à nous replier sur nous-mêmes, à nous renfermer, à nous diminuer,… alors que ce qu’il convient de faire, c’est d’élargir notre cœur.

4. Arrêter le temps et avoir tout le temps

Le temps peut être une source d’anxiété pour moi. Je n’aime pas me sentir prise par le temps. Cet été, j’ai fait l’expérience que le temps n’a plus d’emprise sur moi lorsque je suis dans moment présent. J’ai compris que le temps s’arrête à chaque moment présent où mon mental s’arrête et que je reviens dans l’espace / temps de mon cœur.

Arrêter le temps, c’est arrêter le mental. Dans l’espace du cœur, il y a tout le temps.

Ainsi, lorsque je dois faire face à des questionnements et des sujets à résoudre, je me pose, je mets mon mental sur « pause » et dans l’état de pure conscience j’ai tout le temps d’accéder aux réponses avant de remettre mon mental sur « On » et de passer à l’action.

5. Comprendre le libre arbitre

Notre âme a choisi de s’incarner. Notre mental aimerait choisir ce qui arrive dans notre vie mais c’est une posture de contrôle sur la vie. Je crois de moins en moins que nous ayons le choix de ce qui nous arrive et je considère que notre libre arbitre réside dans le choix que nous faisons de nous inscrire dans le courant de la vie (le flow) et de traverser chaque étape.

Par comparaison, pendant notre parcours scolaire, nous ne choisissons pas le sujet des examens que nous passons, et nous n’allons pas passer le temps de l’examen à critiquer et nous demander pourquoi c’est ce sujet-là et pas un autre. Nous nous mettons au travail et nous choisissons la manière d’y répondre. Si nous avons intégré les connaissances, nous réussissons l’examen, sinon nous devrons revoir et consolider nos acquis.

Sur le plan de l’être, nous sommes en apprentissage à l’école de la Vie et nous bénéficions d’un programme personnalisé pour grandir en Amour et Sagesse. Lorsque nous rencontrons telle personne, telle situation,… nous comprenons des aspects de nous-même. Nous n’avons pas à nous reprocher ce qui se passe (c’est le sujet proposé par la Vie), nous devons faire preuve d’engagement et de discipline (en tant que disciple de la Vie) pour passer des questionnements (insatisfactions, souffrances,…) au savoir (résolution), au mieux de notre niveau de conscience de chaque instant.

Le véritable Savoir est celui de l’Unité avec le Réel. Ainsi, notre libre arbitre réside dans notre manière d’appréhender les différentes situations qui se présentent dans notre vie. Plus nous grandissons en conscience, plus la qualité de notre réponse s’améliore ; et plus nous nous libérons de ce qui nous sépare de qui nous sommes vraiment, moins il y a besoin d’arbitre sur le terrain de notre Je.

6. Appliquer l'Amour et la Sagesse en tout

La Vie repose sur les Lois Cosmiques et la compréhension de ces Lois permet d’accueillir ce que nous vivons avec une vision acceptante, au-delà de l’image déformée et figée par le prisme mental.

Ces Lois Cosmiques sont des lois de Sagesse qui reposent sur la Loi de l’Unité. Lorsque nous nous appliquons à vivre dans l’Amour et à cultiver la joie et l’enthousiasme, nous ajustons notre marche dans la Vie, en équilibre avec le rythme de la Vie et nous avançons avec davantage de confiance, patience et endurance.

7. S'intéresser au désintéressement

Cet été, j’ai été sollicitée pour plusieurs projets et je me suis sentie en décalage avec les motivations des protagonistes et les questionnements qui les animent. J’avais de la considération pour eux mais j’ai réalisé que je ne m’intéressais plus aux (pré)occupations de cette ordre-là.

J’éprouve de la joie lorsque je suis au service. Être au service ne veut pas dire m’oublier mais il s’agit d’un acte désintéressé et altruiste. Dans ce monde où les aspirations matérielles sont encore tellement présentes, j’ai longtemps douté de la viabilité de mon positionnement. Mais aujourd’hui, il apparait que l’évolution harmonieuse de l’humanité devra intégrer l’aspiration à servir (une cause, le collectif,…) sans chercher à se servir soi.

Véronique

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