Pour la préparation de chaque Cercle de Femmes, j’utilise un vase en cristal dans lequel je mets des fleurs pour l’occasion. Ce vase est posé par terre dans mon salon. 

Pour préparer le Cercle de Femmes de dimanche dernier, j’ai pris le vase et lorsque je l’ai soulevé, une partie est restée dans ma main et l’autre est tombée au sol. Depuis plusieurs mois j’observais une fissure horizontale au niveau du vase, me demandant d’ailleurs comment elle s’était formée. Ce jour-là, le vase s’est cassé en deux. Qu’en est-il de son existence en tant que vase ? 

J’utilise cette situation pour éclairer la notion de soi et de non soi.

Ce que je nomme vase est une manière de définir l’objet de la situation. 

Le verre en cristal est composé principalement de silice, de potasse et de plomb. Ils peuvent être appelés éléments non-vase du vase.

Si j’enlève tous les éléments non-vase du vase (silice, potasse et plomb), il ne reste rien du vase en tant qu’objet manifesté. Il n’y a plus de vase.Le vase existe parce que j’interagis avec lui et que je le définis comme tel.

Il en est de même pour chaque chose et chaque être. Tout est composé d’atomes qui s’agencent dans une configuration unique pour prendre forme de façon singulière.

Rien ni personne n’existe par soi-même. Si nous enlevons tous les éléments non-soi à chaque être, il n’y a plus d’être. Il n’existe rien qu’on puisse définir comme un soi individuel et séparé. 

Accéder à cette compréhension permet d’approcher la réalité de ce qui est.

La pratique de la pleine conscience aide à dépasser l’illusion du soi et de la dualité.

Véronique

Je vous invite à lire l’article sur La Pleine Conscience