Les blessures de l’âme : les comprendre pour guérir en profondeur

Les expériences de la vie sont là pour nous aider à guérir les blessures de notre âme, à connecter à notre mission de vie et à l’incarner.

Dans son livre, Les 5 blessures qui nous empêchent d’être soi-même, Lise Bourbeau avance que chacun d’entre nous a un « plan de vie » déterminé avant la naissance qui oriente l’incarnation afin de soigner des blessures.

Il est donc important de vous souvenir que vous ne souffrez pas de vos blessures à cause de vos parents, mais plutôt du fait que vous avez besoin de ce genre de parents avec leurs propres blessures pour devenir conscient des vôtres, afin de déclencher le désir de vouloir les guérir.

De plus, chacun porte, à des moments plus ou moins longs et fréquents, un « masque », qui correspond à la ou les blessures qu’il a et doit soigner. Les masques sont visibles dans la morphologie d’une personne

Voici une description résumée des blessures de l’âme, avec leur masque descriptif, afin de les reconnaître, dans l’attitude, le comportement et l’apparence physique. Plus vous vous voyez dans les aspects de cette description, plus la blessure est importante.

1. La blessure du rejet

Éveil de la blessure : dès la conception jusqu’à l’âge d’un an. Éveillée par le parent du même sexe. Ne s’est pas senti accueilli, accepté. Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du même sexe.

Masque : fuyant.

Attitude et comportement du fuyant : il croit ne pas avoir le droit d’exister. Se demande ce qu’il fait sur cette planète. Il se considère comme nul et sans valeur. Il se coupe facilement du monde extérieur en fuyant dans son monde. Il trouve aussi de nombreux moyens de fuite (astral, sommeil, drogue, alcool, etc.) Une façon de se couper du monde physique est de s’intéresser à tout ce qui est mental, intellectuel. S’isole et même si en présence des autres, se sent seul, car il prend tellement peu de place qu’il devient presque invisible aux yeux des autres. Il est souvent un perfectionniste obsessionnel dans certains domaines. Il se crée un idéal inatteignable. Panique facilement suite aux scénarios qu’il est très habile à construire.

Corps physique : petit corps étroit, mince. Le haut du corps contracté, replié sur lui-même. Parties du corps plus petites ou manquantes, exemple : pas de fesses. Parties du corps asymétriques. Le tour des yeux cernés qui donne l’impression d’un masque autour des yeux. Tendance aux problèmes de peau. Petits yeux. Voix basse, éteinte.

2. La blessure d'abandon

Éveil de la blessure : entre la naissance et l’âge de trois ans. Éveillée par le parent du sexe opposé. Ne s’est pas senti soutenu et a surtout manqué de nourriture affective. Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du sexe opposé.

Masque : dépendant.

Attitude et comportement du dépendant : il recherche l’attention, le support et surtout le soutien de son entourage à tout prix. Il peut même devenir victime et souvent malade seulement pour de l’attention. Il a de la difficulté à fonctionner seul. Difficulté à se tenir droit, s’appuie sur les autres personnes ou sur quelque chose. Grande affinité de comédien, d’être la vedette dans une rencontre. Fait régulièrement des demandes, non par besoin, mais surtout pour avoir de l’attention. En vieillissant, de plus en plus angoissé à l’idée d’être seul.

Corps physique : un corps long mince, sans tonus. Système musculaire sous-développé. Épaules tombantes. Dos courbé. Parties du corps tombantes ou flasques ou situées plus basses que la norme, exemple : des fesses basses. Grands yeux tristes ou tombants. Voix d’enfant ou voix plaintive.

3. La blessure d'humiliation

Éveil de la blessure : entre l’âge d’un et trois ans. Éveillée avec le parent qui réprimait toute forme de plaisir physique. Peut-être un des deux parents ou les deux. S’est senti brimé dans sa liberté de connaître le plaisir physique.

Masque : masochiste.

Attitude et comportement du masochiste : une personne très sensuelle qui aime les plaisirs associés avec les sens, mais qui les refoule par peur de déborder, de perdre le contrôle et d’avoir honte. Fait tout pour ne pas être libre, donc devient très serviable et s’occupe des besoins de ses proches avant les siens. Souvent dégoûtée d’elle-même, elle se traite de sans-cœur, de cochonne, d’indigne. Se récompense souvent avec de la nourriture, lui donnant raison d’être dégoûtée d’elle-même. Attire des situations en public pour se faire humilier.

Corps physique : un corps fait en rondeurs, le visage rond, les bras ronds, le corps rond, etc. Généralement, un surplus de poids. Taille courte. Vêtements souvent trop serrés. Les yeux ronds, ouverts et naïfs d’un enfant. Voix douce, mielleuse.

4. La blessure de trahison

Éveil de la blessure : entre l’âge de deux et quatre ans. Éveillée avec le parent du sexe opposé. S’est senti trahi, manipulé ou qu’on lui a menti. Ses attentes non répondues par ce parent. Perdu confiance. Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du sexe opposé.

Masque : contrôlant.

Attitude et comportement du contrôlant : ayant une forte personnalité, il aime contrôler les autres pour qu’ils répondent à ses attentes. Prend beaucoup de place dans un groupe. Cherche à être spécial et important. Intolérant et impatient avec les gens lents. Tente d’imposer son point de vue à tout prix. Très séducteur et manipulateur. Sceptique avec les autres, peur de se faire séduire. Difficulté à s’engager avec les personnes du sexe opposé. Ne fait pas confiance facilement. Ne peut tolérer de se faire mentir, mais ment souvent aux autres. Spécialiste à mettre le blâme sur les autres, ne prend pas sa responsabilité, mais veut que tout le monde le croie très responsable.

Corps physique : chez l’homme, épaules plus larges que les hanches. Exhibe de la force et du pouvoir dans le haut du corps. Chez la femme, la force est plus dans le bassin et les hanches sont plus larges et fortes que les épaules. Force dans les fesses, les cuisses, les jambes. Grands yeux avec regard intense et séducteur. Voix forte.

5. La blessure d'injustice

Éveil de la blessure : entre l’âge de quatre et six ans. Éveillée avec le parent du même sexe. S’est senti bloqué dans le développement de son individualité. A souffert de la froideur et de l’insensibilité de ce parent. Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du même sexe.

Masque : rigide.

Attitude et comportement du rigide : très perfectionniste, il veut vivre dans un monde parfait. S’est donc coupé de sa sensibilité pour ne pas sentir les imperfections. Semble un éternel optimiste même si rien ne va. Admet rarement vivre des problèmes, de la fatigue ou même des malaises physiques. Ne respecte pas ses limites, car ne les sent pas. Se contrôle facilement (poids, nourriture, colère, etc.) Passe pour froid et insensible. Se croit apprécié pour ce qu’il fait et non pour ce qu’il est. Très exigeant face à lui-même.

Corps physique : un corps bien proportionné, droit, rigide ou parties du corps très raides, rigides. Un cou raide avec souvent les nerfs du cou qui ressortent. Mâchoire serrée. Mouvements rigides, saccadés. S’habille serré pour montrer sa petite taille et souvent en noir pour se couper de son senti. Apparence très soignée et semble sexy mais non sensuel. Ventre plat qu’il s’efforce de rentrer. Fesses rondes et bombées. Teint clair. Yeux perçants avec regard direct, brillant et vivant. Voix sèche. 

Comment guérir ces blessures de l'âme ?

La première étape consiste à vous accepter, à vous observer lorsque vous vous sentez blessé. Vous pouvez vous sentir rejeté ou abandonné, par exemple, sans pour autant porter votre masque. Vous n’avez qu’à vous dire que, dans le moment, vous vous sentez rejeté, vérifiez tout ce que cela vous fait vivre autant dans vos pensées, vos sentiments ainsi qu’aux endroits où ça se passe dans votre corps physique. Cette capacité de s’observer est magique. Vous n’avez pas à être d’accord avec ce que vous vivez pour arriver à vous observer ainsi. Seulement le fait de vous observer fait dissoudre la douleur et vous vous rendrez compte que ça ne fait plus aussi mal. Le fait de nous observer nous aide aussi à mieux respirer, ce qui aide la douleur. Cette technique d’observation est aussi appelée de l’acceptation.

Une autre étape aidante est celle d’accepter que tous les humains, sans exception, naissent avec des blessures. Plus vous vous donnerez le droit de vivre ces blessures, plus vous aurez de la compassion et de la tolérance pour les autres lorsque vous les verrez porter leurs masques et réagir émotionnellement. Donc, plus vous vous observerez, plus il vous sera facile d’observer les autres, sans les juger ni les accuser.


Un moyen très efficace pour la guérison des blessures est d’être très attentif à votre comportement avec les autres. Aussitôt que vous vous apprêtez à réagir en fonction de vos blessures, prenez une bonne respiration et demandez-vous « si j’agissais selon mon besoin, qu’est-ce que je ferais dans le moment? ».

Peu à peu, à mesure que les blessures se guérissent, vous allez redevenir ce que vous voulez être : le fuyant prendra la place qui lui revient et osera s’affirmer, le dépendant sera plus capable d’être seul et de demander de l’aide seulement pour le besoin et non pour de l’attention, le masochiste vivra sa sensualité sans culpabilité ni honte et écoutera ses besoins avant ceux des autres, le contrôlant vivra sa personnalité de chef et dirigeant sans vouloir contrôler les autres et sera plus vrai, le rigide retrouvera sa grande sensibilité naturelle et se donnera le droit de ne pas être toujours parfait.

Le travail sur les blessures peut-être douloureux et difficile. Si vous souhaitez comprendre et guérir les blessures de votre âme, vous pouvez me consulter pour vous accompagner dans cette démarche.

Livre sur ce thème

Les 5 blessures qui nous empêchent d’être soi-même. Lise Bourbeau

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